Amelia. Histoire d’une lutte

16,95

Bande dessinée basée sur la vie d’Amelia Tiganus. Derrière les néons rouges et le plaisir de nombreux hommes se cache une réalité d’asservissement des filles et des femmes.

Dans la lignée des propositions pour l’abolition de la prostitution, nous présentons cette bande dessinée, basée sur une histoire vraie, du point de vue d’Amelia Tiganus, l’un des visages engagés pour l’abolition de la prostitution. La bande dessinée s’inspire de l’expérience de vie d’Amelia Tiganus elle-même.

Disponible sur commande

Catégorie :
Auteurs/es

Amelia Tiganus, Alicia Palmer, Roberto García Peñuelas

Description

Chapitres

Le bordel. Derrière les néons rouges et l’idée d’amusement et de loisir pour les hommes, se cache l’esclavage des filles et des femmes sous le fouet d’un commerce de proxénètes.

Le recrutement. Après avoir été violée à l’âge de 13 ans par cinq violeurs dans un hall d’entrée, la culpabilité, le déracinement social et la promesse d’une vie meilleure comme stratégie pour recruter des femmes : c’est le processus de tromperie sur le chemin de la Roumanie à sa première maison close.

Les michetons. Ils le sont tous. Il n’y a pas de profil, mais par leur attitude, ils peuvent être classés en trois catégories : le gentil, le macho et le misogyne.

Les proxénètes. Briser les stéréotypes. Ici, ils sont espagnols et ils n’utilisent pas la force brute, mais la violence psychologique et la manipulation, abusant de leur pouvoir face à la vulnérabilité des victimes, pour mettre des chaînes invisibles qui sont plus efficaces que les coups.

La pornographie. Une école où les jeunes apprennent ce qu’ils considèrent comme des relations sexuelles et qui sont en réalités des viols. Dans les maisons closes, des films sont constamment diffusés pour la naturaliser et renforcer son pouvoir. La masculinité hégémonique se sent menacée et réagit en se renforçant par la pornographie, la prostitution et les réseaux sociaux en tant qu’espace de pouvoir (enregistrement et diffusion de la violence sexuelle).

Nous, les femmes. La matière première de l’industrie de l’exploitation sexuelle est constituée de femmes jeunes, migrantes, racisées, vulnérables et déracinées, mises au service des michetons. En outre, elles sont confrontées à des préjugés et à des pensées moralistes dans une société qui n’est pas encore prête à se débarrasser du stigmate de la putain et à les considérer comme des égales des autres femmes.

La liberté.  Ce que ça fait de quitter le bordel. Le féminisme comme salut de guérison : trouver le pourquoi et le comment de l’esclavage grâce au féminisme et se sentir vraiment libre. Mettre la sexualité et le plaisir féminin au centre. Montrer le corps comme un territoire où seuls la liberté, le plaisir et le désir mutuel sont possibles. Il faut expliquer qu’aucune femme ne peut être vendue ou objectivée.

Le militantisme. Phase actuelle de pédagogie, de sensibilisation, d’éducation à l’égalité et de dénonciation du patriarcat, dans laquelle Amelia encourage chacun à lutter pour un monde d’égalité où il est possible d’abolir la prostitution. Nous devons transmettre que nous pouvons faire partie d’un changement dans l’Humanité.

 

NON. LES FEMMES NE SONT PAS À VENDRE.

 

Caractéristiques techniques

Format : 31 x 22 cm.
Pages : 80 pages
Impression intérieure : encres 4/4
Impression de la couverture : encres 4/0 CMYK.
Papier intérieur : couché brillant 135 gr.
Papier de couverture : 150 g. couché brillant.
Feuilles volantes sans impression en rouge foncé de 20 gr.
Couverture vernie sur une face
Reliure cartonnée chromée, dos droit et tranchefiles.
Poids : 683 gr.

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